Les Canadiens sont fiers de leurs aéroports et sont bien conscients de la contribution positive qu’ils apportent dans leur vie. Mais des études démontrent que le public et les grands voyageurs ont certaines idées fausses concernant qui exploite les aéroports et comment. Malgré les croyances populaires, les aéroports du Canada ne sont pas gérés par le gouvernement et ne sont pas des entreprises à but lucratif. Il s’agit plutôt de personnes morales sans capital-actions et sans but lucratif, avec un conseil d’administration composé de leaders locaux qui doivent réinvestir l’ensemble des revenus.

Plus du deux tiers des Canadiens affirment avoir une impression générale positive ou quelque peu positive sur les aéroports. En faisant référence aux aéroports dans le réseau de transport canadien, une très grande majorité des Canadiens disent qu’ils sont importants ou quelque peu importants, ce qui est réitéré quant au rôle des aéroports pour le commerce mondial. Toutefois, une majorité de Canadiens disent aussi que les longs délais d’attente aux points de contrôle de sécurité et le coût des déplacements à l’extérieur de l’aéroport de leur région ont augmenté au cours des cinq dernières années.

Impressions sur les aéroports et leur exploitation

  • Près de sept Canadiens sur dix ont une impression positive ou quelque peu positive des aéroports canadiens – près de sept Canadiens sur dix disent avoir une impression générale positive (32 %) ou quelque peu positive (36 %) des aéroports canadiens, alors que 15 % disent être neutre. Plus d’un Canadien sur dix affirme avoir une impression négative (4 %) ou quelque peu négative (11 %), et 3 % sont incertain. Ces résultats sont cohérents avec les vagues précédentes.
  • Plus d’un Canadien sur cinq affirme que son impression positive des aéroports canadiens s’explique par leur efficacité, bonne gestion et propreté – lorsqu’on leur a demandé les raisons qui expliquent leurs impressions générales positives des aéroports canadiens, 15 % des Canadiens disent que c’est parce qu’ils sont efficaces, bien gérés et propres, et 14 % disent que c’est parce qu’ils n’ont jamais eu de problème. D’autres affirment qu’ils ne voyagent pas beaucoup (8 %), que les aéroports sont corrects (7 %) et désorganisés (6 %). Ces résultats sont cohérents avec les vagues précédentes.
  • Quatre Canadiens sur dix disent que le gouvernement fédéral est le principal responsable de l’exploitation des grands aéroports – lorsqu’on leur demande qui est le principal responsable de l’exploitation des grands aéroports au Canada, 44 % des Canadiens répondent le gouvernement fédéral, suivi des sociétés à but lucratif (17 %), des entreprises sans but lucratif locales (10 %), du gouvernement provincial ou local (7 %) et des transporteurs aériens (3 %). Seize pour cent sont incertains.

Importance des rôles des aéroports

  • Plus de neuf Canadiens sur dix affirment que les aéroports au sein du réseau de transport canadien sont importants ou quelque peu importants – lorsqu’on leur demande à propos de l’importance de plusieurs rôles des aéroports, ceux qui ont obtenu le niveau le plus important étaient les aéroports au sein du réseau de transport du Canada (85 % important, 14 % quelque peu important), le rôle des aéroports dans le commerce mondial (70 % important, 25 % quelque peu important) et le rôle des aéroports pour accueillir les visiteurs (67 % important, 25 % quelque peu important). Le rôle des aéroports ayant obtenu le résultat le plus faible, malgré un pourcentage élevé, est celui des aéroports dans la collectivité (48 % important, 39 % quelque peu important).

Impression sur les aéroports – préoccupations et plaintes

  • Près d’un Canadien sur trois considère le coût des déplacements à l’extérieur de l’aéroport de leur région comme étant la principale préoccupation en matière de voyages aériens – lorsqu’on leur demande de classer une série de situations par préoccupation, les premières au classement sont le coût des voyages à partir de l’aéroport de leur région (32 %), les longues attentes aux points de contrôle de sûreté (18 %), le manque de choix de vols à l’échelle locale (14 %), les vols annulés ou retardés (14 %).
  • Un peu moins de sept Canadiens sur dix disent que le coût des déplacements à l’extérieur de l’aéroport de leur région a augmenté – lorsqu’on leur demande si certaines situations ou plaintes se sont améliorées ou ont plutôt empiré depuis les cinq dernières années, 68 % des Canadiens disent que le coût des déplacements à l’extérieur de l’aéroport de leur région a empiré, alors que 57 % disent la même chose à propos des longues attentes aux points de contrôle de sûreté.