Depuis 1992, les aéroports du Canada ont investi plus de 27 milliards de dollars dans leurs infrastructures pour améliorer les services aux voyageurs et favoriser la croissance des services aériens.
Les aéroports du Canada considèrent que chaque Canadien a droit à un voyage confortable, sécuritaire et respectueux.
Voici sept façons dont le gouvernement du Canada peut aider :
Transformer l’ACSTA afin de mieux servir les voyageurs grâce aux normes de services internationales et à l’innovation.
- Réorganiser la mise en œuvre et le financement de toutes les fonctions liées au contrôle de sécurité au moyen de normes de niveau de service avant l’embarquement et d’un financement qui fait correspondre les ressources affectées au contrôle de sécurité à la demande croissante.
- Poursuivre les investissements dans les immobilisations pour améliorer la sécurité, l’efficacité et l’expérience aux contrôles de sécurité, comme le déploiement d’ACSTA Plus.
Protéger les frontières du Canada et le système d’aviation grâce à des innovations permettant de réduire les risques tout en améliorant la circulation, comme la reconnaissance faciale et l’identification numérique.
- Financer l’ASFC pour répondre à la demande croissante pour des services aériens, ainsi que pour appuyer l’innovation continue grâce à la technologie.
Accroître le financement pour les programmes d’infrastructure liés à la sécurité et à la sûreté dans les petits aéroports.
Avec un financement d’environ 38 millions de dollars en infrastructures chaque année, les aéroports qui reçoivent une aide dans le cadre du Programme d’aide aux immobilisations aéroportuaires (PAIA) investissent directement dans des infrastructures et les équipements essentiels liés à la sécurité. Depuis 2017, ces travaux comprennent la modernisation des pistes, l’éclairage des aérodromes, les systèmes électriques et l’équipement de déneigement.
- Augmenter le financement annuel et améliorer le PAIA afin de faciliter l’accès au programme, le rendre plus transparent, plus prévisible et plus utile pour les aéroports.
Investir dans les projets de transport stratégiques qui améliorent la connectivité des aéroports avec les pôles et les réseaux intermodaux.
Le Fonds national des corridors commerciaux (FNCC) vise à accroître les échanges commerciaux canadiens dans notre réseau de transport et à nos frontières. Puisqu’il s’agit du premier fonds d’infrastructure national ouvert aux aéroports du RNA, il peut jouer un rôle significatif dans la liberté de mouvement des voyages aériens.
- Augmenter le financement du Fonds national des corridors commerciaux et d’autres programmes destinés à réduire les goulots d’étranglement et à relever les défis liés aux infrastructures de sécurité dans les aéroports régionaux.
Promouvoir les aéroports du Canada en tant que plaques tournantes pour les voyages internationaux permettant les transits sans visa.
- Élargir et améliorer les programmes de transit sans visa pour les voyageurs à faible risque qui se rendent aux États-Unis et outre-mer.
- Fournir des fonds pour répondre aux besoins technologiques d’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada et de l’ASFC, afin d’opérationnaliser le transit sans visa dans les aéroports canadiens.
- Fournir un financement suffisant et durable pour les services gouvernementaux essentiels, comme le contrôle de sécurité et les services frontaliers pour répondre à la demande croissante.
Éliminer les loyers fédéraux dans les petits aéroports tout en plafonnant et en réinvestissant les loyers perçus auprès des grands aéroports au profit des voyageurs.
Le gouvernement fédéral perçoit un loyer auprès de 21 administrations aéroportuaires privées du RNA – 368 millions de dollars l’an dernier et 5,6 milliards depuis 1992. En tant que taxe sur les revenus bruts, ce loyer est perçu sur les revenus réalisés par les aéroports pour financer leurs opérations, mais également leurs investissements dans les infrastructures – ce qui a essentiellement pour effet de pénaliser les aéroports pour autofinancer leur propre croissance.
Treize aéroports du RNA, qui comptent moins de 3 millions de passagers et dont le loyer représente moins de 3 p. cent du total de 368 millions de dollars, ont payé 11 millions de dollars. Ce montant est relativement insignifiant pour le gouvernement, mais il représente une perte considérable pour les budgets de ces aéroports. S’ils n’étaient pas versés en loyers, ces revenus auraient été réinvestis dans les services et les installations pour les voyageurs et les autres utilisateurs de l’aéroport.
- Éliminer le loyer pour tous les aéroports ayant moins de 3 millions de passagers.
- Pour les autres aéroports, tout au moins revoir la formule afin de cesser de pénaliser la croissance et la diversification des revenus ou la plafonner au niveau actuel.
Éliminer les obstacles et les éléments dissuasifs qui empêchent les aéroports du Canada de fournir aux voyageurs les services habituellement fournis dans les aéroports internationaux, comme les boutiques hors taxes dans le secteur des arrivées.
- Autoriser les voyageurs à acheter des produits hors taxes à leur arrivée sur un vol international serait un service apprécié des voyageurs, tout en permettant aux aéroports de croître et de diversifier leurs sources de revenus.